A l’année prochaine

Diplômé d'un double master en 2019 de l'Université Paris VIII à Saint-Denis en études de cinéma, Philippe Machado travaille sur des tournages en qualité de régisseur et développe des projets audiovisuels en production avec la société Play it Again. Parallèlement, il poursuit l'écriture de projets impliquant toujours le Portugal et l'émigration.
Les vacances au Portugal des émigrés portugais et leurs descendants sont un thème récurrent pour les jeunes cinéastes de la diaspora. Ce sujet est également présent dans de nombreux films portugais tels que Ce cher mois d’août, de Miguel Gomes ou Volta à Terra, de João Pedro Plácido, sans oublier l’importante production de José Vieira, qui porte un regard singulier sur la problématique du retour impossible.

Le dernier en date est Philippe Machado, un jeune réalisateur issu de l’immigration, lui-aussi, dont le premier film, A l’année prochaine, est sorti fin 2019 et n’a malheureusement pas connu la distribution en salle qu’il aurait mérité en raison de la Covid-19.

Ces circonstances ont amené Philippe Machado à s’appuyer sur la communauté portugaise, ses médias, son monde associatif, pour pallier en partie ce problème : le journal luso-luxembourgeois Bom Dia a organisé l’avant-première dans le Grand-Duché, ont suivi quelques projections en région parisienne, début 2020, avant un retour au Luxembourg pour une petite exploitation.

« Pendant le confinement, les soutiens de Cap Magellan et de Radio Alfa ont été importants », explique le réalisateur.

En août 2020, A l’année prochaine a été visionné pour la première fois dans le Nord du Portugal, à Melgaço, dans la région du Minho, qui a servi de scène aux tournages.

Ce n’est que récemment que le film est arrivé sur les plateformes de VOD/SVOD avec Fimo TV, au Portugal, il est accessible sur VOD Filmin.

Film autobiographique et intime, selon son auteur, A l’année prochaine raconte l’histoire de plusieurs membres d’une famille qui se retrouvent au Portugal pour des moments qui en temps normal sont particulièrement festifs, mais qui malheureusement, cette année-là vont, coïncider avec les derniers instants d’un oncle gravement malade.