 |
| De gauche à droite, les présidents Umáro Embalé Sissocko (Guinée-Bissau), José Maria Neves (Cap Vert), Marcelo Rebelo de Sousa (Portugal) et João Ernesto dos Santos, le ministre de la Défense d’Angola, se recueillent en hommage aux victimes de la dictature. Photo Nuno Veiga/Lusa. |
| Tarrafal, l’ancien camp de concentration de la dictature portugaise, dispose, à partir d’aujourd’hui [01/05/2024], d’un centre de documentation accessible sur Internet : www.tarrafal-cdt.org. Une initiative prise dans le cadre de la commémoration des 50 ans du 25 avril et de la libération des prisonniers politiques du « camp de la mort lente ». Le livre Tarrafal – Presos Políticos e Sociais a été publié dans le cadre de ses commémorations, qui ont donné lieu également à la création d’une exposition dans l’ancienne prison politique, devenue Musée de la Résistance. Cette exposition, intitulée Tarrafal, de la répression à la liberté, se donne pour objectif de préserver la mémoire historique de la répression qui a concerné près de 600 prisonniers politiques du Portugal et des anciennes colonies Pour Alfredo Caldeira, le commissaire de l’exposition, le camp est le « symbole le plus significatif du système carcéral de la dictature » portugaise. Le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, a visité l’exposition en compagnie de ses homologues du Cap Vert et de la Guinée-Bissau. |
